mercredi 28 mars 2012

ALI LARAYEDH, MINISTRE DE L’INTERIEUR ET LES SALAFISTES


« Essaraha, raha » (Dire la vérité, libère la conscience !) d’Hannibal TV, consacrée à Ali Larayedh, ministre de l’intérieur :
On y voit un ministre parlant une langue de bois confirmant le double langage d’Ennahdha et du gouvernement.
Le présentateur, comme à son habitude est excellent quand il pousse dans ses retranchements son invité en posant et reposant sa question voir en la reformulant autrement quand il décèle la mauvaise foi voir le mensonge ou pire la langue de bois chez son invité.
Ainsi il lui a posé toutes sortes de questions que se posaient les tunisiens et qui ont tenu en haleine mais aussi en colère les utilisateurs des réseaux sociaux.
- Tout d’abord, le ministre dément les dires de ses collègues du gouvernement à propos des complots dont les renseignements généraux auraient des preuves !
- les salafistes et leurs exactions relevant du droit commun, le journaliste s’étonne du laxisme du ministre qui préconise la pédagogie pour récupérer ces écervelés plutôt que de les arrêter et les traduire devant la justice. Incroyable mais vrai !
- l’arrestation toujours attendue des agresseurs du journaliste et de l’homme de lettres : malgré les vidéos qui circulent, la police n’arrive pas à les arrêter. Qui peut croire à une chose pareille, s’étonne notre journaliste ?
- la police des mœurs : le ministre minimise son importance puisqu’elle n‘est pas étendue pour le moment sur tout le territoire. Il ne lui conteste pas son rôle de contrôle des mœurs des tunisiens dans les espaces public. En somme à l’instar de l’Arabie et de l’Iran, il admet un telle police paralléle pour les mœurs. Qu’elle harcèle les passants et agresse les passantes en les intimidant pour les pousser au port du voile ou de la burqa, ne semble pas déranger monsieur le mnistre !
- Le journaliste lui demande son avis à propos de la policière qu’un chauffeur de taxi barbu a injurié refusant de lui parler et de la laisser faire son travail parce que femme impie…. Le ministre ne condamne ni ne donne son point de vue. Selon lui un simple fait divers au quel il ne faut pas donner plus d’importance !  
Ce qui s’appelle se foutre du monde !

Il est évident que ce ministre, son gouvernement et leur chef Ghannouchi, ne veulent pas fâcher leur base salafiste qui pourrait se retourner contre eux !
D’ailleurs ceux-ci ne se cachent plus : leur discours appelant à la haine et au meurtre se fait sur la place du 14 janvier 2011, devant le ministère de l’intérieur, avec mégaphone s’il vous plaît….sans qu’Ali Larayedh et la police ne bougent !

Rachid Barnat

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