lundi 30 juillet 2012

VOUS AVEZ DIT MORALE ?


Ennahdha : Une décision choquante
et inAPPROPRIée

Article paru dans : Kapitalis

La décision d'indemniser les militants islamistes emprisonnés sous ZABA que s'apprête à prendre la Constituante sous l'impulsion d’Ennahdha, est de celle que les tunisiens devraient non seulement rejeter massivement mais qui devrait définitivement leur ouvrir les yeux.

Alors voilà le parti qui se présentait comme le parti de la Morale, qui voulait éliminer la Corruption et garantir une Gestion juste et efficace des deniers publics, ce que ses hommes ne cessent d’évoquer hypocritement dans leur formule « al hawkama errachia » (la sage gouvernance) !
Voilà ce parti qui n'hésite pas à se servir, à s'enrichir indûment sur le dos de tous les tunisiens !
Belle morale en vérité !

Après avoir installé un gouvernement pléthorique de plus de 80 ministres avec, autour, des centaines de collaborateurs choisis parmi leurs proches et quelques fois des membres de leur famille ; après s’être accordés des salaires mirobolants et choquants dans un contexte socio économique des plus dramatiques pour le pays ; eux qui péroraient « l’honneur de servir le pays », mais qu’en réalité ils monnaient au prix fort !
Voilà qu’Ennahdha va encore plus loin, en puisant dans les caisses de l’Etat pour enrichir ses amis au prétexte qu'ils ont milité et qu'ils en ont souffert !
C'est une décision très choquante et très coûteuse pour le budget de l'Etat, déjà mal en point.

Ah le beau militantisme des islamistes ! C'est probablement la première fois dans l'histoire que des militants politiques vont être ainsi enrichis pour leur action.
Ainsi ce n'est pas l'amour du pays ou de la religion qui les poussaient, mais bien leur cupidité !       
Hamma Hammami , qui a aussi milité et souffert, s’est dit choqué par cette décision parc qu’il est, lui, un militant authentique ! Car on ne monnaie pas son militantisme et il considère qu’une telle indemnité est une humiliation pour lui. Voilà comment on réagit quand on a le sens de la dignité !

Et qui dédommagera les victimes  du terrorisme de Ghannouchi et de ses hommes ?

Tunisiens ouvrez les yeux : voilà la morale des islamistes, voilà leur patriotisme !
Voilà comment ils se préoccupent des priorités du moment : le chômage des jeunes et des moins jeunes, l'aide aux régions défavorisées, aide aux investissements productifs, l'aide aux administrations essentielles comme l'éducation, la police , la justice !
Non, on se sert d'abord et la vie du pays, ses problèmes …. ce sera  pour après !

C’est d’ailleurs une des dérives d’Ennahdha qui a conduit le Ministre des Finances à démissionner en dénonçant, entre autres, cette décision.
Depuis le retour de Ghannouchi en Tunisie on s'est largement interrogé sur l'origine des fonds du mouvement Nadha. Personne n'a voulu ou osé s'attaquer à cette question pourtant essentielle, car le financement des partis politiques fait également, de toute évidence, parti des conditions d'une véritable démocratie en mettant les partis sur un pied d'égalité et en ne tolérant aucune hégémonie par de l’argent sale venu d'ailleurs. Cet article nous donne un éclairage intéressant sur les les pratiques d'Ennahdha.

Vous avez dit moral ?

Face à de tels comportements si choquants, alors qu'il existe mille autres priorités dans l'intérêt du pays, ni Moncef Marzouki ni Moustapha Ben Jaafar ne s'opposent et n'élèvent une protestation solennelle ; prouvant une fois de plus leur duplicité avec un parti dont ils nous juraient pourtant veiller à le « recadrer » s’il franchissait la ligne jaune.

Pauvre Tunisie tombée non pas du côté de la morale et de l'efficacité mais de l'immoralité et de l'égoïsme entre les mains d’un parti qui se voulait le chantre de la moralité.

Rachid Barnat

dimanche 29 juillet 2012

Les préjugés antimusulmans

Commissaire : Stefano Montanari
Conseil de l'Europe



Les préjugés antimusulmans entravent l’intégration
Strasbourg, 24/7/2012 - Les musulmans d’Europe veulent interagir avec les autres Européens et participer à la vie de la société en tant que membres à part entière, mais ils se heurtent régulièrement à diverses formes de préjugés, de discrimination et de violence qui renforcent leur exclusion sociale. C’est la conclusion de recherches menées récemment par plusieurs organisations internationales et ONG. Les commentateurs du 
« printemps arabe » ont malheureusement manqué une occasion historique de déconstruire l’idée reçue selon laquelle l’islam serait incompatible avec la démocratie et ont préféré exagérer le risque de migrations massives vers l’Europe, déclare Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, en publiant aujourd’hui un nouvel article dans le Carnet des droits de l’homme.


Les musulmans, figure emblématique de l’altérité dans le discours politique européen
Les musulmans sont devenus la figure emblématique de l’altérité dans le discours de la droite populiste en Europe. Des partis politiques ont jeté l’opprobre sur les musulmans à des fins électoralistes en Autriche, en Bulgarie, en Belgique, au Danemark, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Norvège et en Suisse. Il est souvent question des musulmans lors des débats sur ce qui serait « l'échec du multiculturalisme ». Pourtant, rares sont les pays à avoir expérimenté le multiculturalisme en tant que stratégie destinée à promouvoir le dialogue interculturel tout en préservant les identités culturelles.
Depuis les attentats terroristes du 11 septembre, les musulmans sont inextricablement liés au terrorisme dans l’opinion publique. Or, certains des actes les plus horribles commis en Europe ces dernières années (la série de meurtres racistes en Allemagne et le massacre prémédité de dizaines d’innocents par un extrémiste en Norvège) nous rappellent que l’extrême-droite présente aussi des dangers et que les terroristes n’ont pas tous les mêmes motivations idéologiques.
Les musulmans sont visés par des lois et des politiques restrictives
De grands partis ont exploité la défiance à l’égard des musulmans en soutenant des mesures législatives restrictives dirigées contre cette population. En Belgique et en France, des lois prévoient depuis 2011 une amende ou un « stage de citoyenneté » pour les femmes portant un voile intégral dans l’espace public. En Italie, des collectivités locales ont invoqué une vieille loi antiterroriste qui interdit, pour des raisons de sécurité, de se couvrir entièrement le visage pour punir des femmes qui portaient le voile intégral. Il a été question d’initiatives similaires en Autriche, en Bosnie-Herzégovine, au Danemark, aux Pays-Bas, en Espagne et en Suisse.
Après une campagne marquée par des propos antimusulmans, une majorité des électeurs suisses se sont prononcés, fin 2009, en faveur de l’interdiction de la construction de nouveaux minarets. Ce vote a incité la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) à publier une déclaration (procédure qu’elle utilise rarement) pour condamner la discrimination à l’encontre des musulmans et l’atteinte portée à leur liberté de religion en Suisse. Dans de nombreuses villes européennes, les autorités se montrent bien plus réticentes à délivrer des permis de construire dans le cas de mosquées que pour d’autres lieux de culte.
Les musulmans sont soumis à la discrimination et à des contrôles abusifs
Il ressort d’une étude récente de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) que, dans l’UE, 1 musulman sur 3 a été victime de discrimination au cours des 12 mois précédents, les jeunes étant les plus touchés. En outre, selon un rapport qui vient d’être publié par Amnesty International, nombre de femmes musulmanes estiment n’avoir aucune chance de trouver un emploi, à cause de politiques limitant le port de symboles ou de tenues à caractère religieux ou culturel.
Policiers, douaniers et gardes-frontières pratiquent une forme de discrimination particulièrement pernicieuse lorsqu’ils se livrent à un profilage ethnique ou religieux à l’encontre des musulmans en les arrêtant à cause de leur apparence. L’étude de la FRA précise qu’un quart des musulmans interrogés ont été arrêtés par la police l’année précédente et qu’ils sont un tiers à avoir été arrêtés par les services des douanes ou du contrôle aux frontières. Le profilage ethnique ou religieux est non seulement discriminatoire, mais aussi contre-productif : en effet, les membres des forces de l’ordre se focalisent sur l’apparence au lieu d’essayer de détecter les comportements suspects et s’aliènent ainsi les communautés avec lesquelles ils auraient besoin de coopérer.
Ce que les gouvernements devraient faire
Les gouvernements devraient renoncer aux lois et mesures visant spécialement les musulmans et interdire la discrimination fondée sur la religion ou les convictions dans tous les domaines. Ils devraient aussi permettre à des ombudsmans et à des organismes de promotion de l’égalité indépendants d’examiner les plaintes, de donner des conseils juridiques aux victimes et de les représenter en justice, de participer à l’élaboration des politiques et de mener des recherches sur la discrimination à l’encontre des musulmans et d’autres groupes religieux. Ces recherches devraient s’appuyer sur la collecte de données ventilées par origine ethnique, religion et sexe.
Parallèlement, il faudrait que les gouvernements combattent les préjugés et l’intolérance de l’opinion publique à l’égard des musulmans. Pour ce faire, ils pourraient s’inspirer utilement de la Recommandation de politique générale n° 5 de l’ECRI intitulée « La lutte contre l’intolérance et les discriminations envers les musulmans ». De plus, l’OSCE, l’Unesco et le Conseil de l'Europe ont diffusé en 2011 d’intéressantes « Lignes directrices à l'intention des éducateurs relatives à la lutte contre l'intolérance et la discrimination envers les musulmans ».
Il est temps de reconnaître que les musulmans font partie intégrante des sociétés européennes et qu’ils ont droit à l’égalité et à la dignité. Préjugés, discrimination et violence ne font qu’entraver l’intégration. Nous avons besoin d’un « printemps européen » pour éradiquer les formes anciennes et nouvelles de racisme et d’intolérance.

QU’EST-CE QUE LES TUNISIENS DOIVENT ATTENDRE DE LA CONSTITUTION ?

article paru dans : Kapitalis


Je ne suis pas un spécialiste du droit constitutionnel et je sais qu’il existe en Tunisie de nombreux universitaires de haut niveau qui maîtrisent absolument ces questions. Ils diront, le moment venu, ce qu’ils pensent de la Constitution qui sera choisie par l’Assemblée Constituante. Je voudrai, plus simplement, dire ce que tous les tunisiens devraient exiger de cette Constitution s’ils veulent que leur pays aille vers le progrès.

Je n’oublie pas également que quelque soit la clarté et la beauté du texte, c’est la façon dont elle sera appliquée dans la pratique qui comptera. Je pourrai citer, en effet, mille constitutions remplies de beaux principes dans des pays qui sont, malgré cela, des dictatures évidentes.

Il  faut cependant - c’est un  préalable - que la Constitution rappelle d’abord les grands principes qui ont été les exigences des révolutionnaires et que les tunisiens veulent voir inscrits clairement dans le texte. Ils se sont battus pour ces principes et n’accepteront pas de les voir écarter.

D’abord les libertés ! Toutes les libertés car elles sont le fondement d’une réelle démocratie. Le mot démocratie est vide de sens si les citoyens ne bénéficient pas des libertés d’expression ( aujourd’hui d’internet ), d’association, de se réunir, de créer et de participer à la vie syndicale, de la presse sous toutes ses formes, de manifester pour exprimer leur mécontentement.
Les Tunisiens depuis le 14 Janvier 2011 ont connu la liberté et je suis absolument certain qu’ils n’accepteront pas de la voir reculer.

Mais il faut ici faire très attention à la façon dont ces textes seront rédigés et les projets actuels d’Ennahdha sont particulièrement inquiétants et porteurs de lourdes menaces. En effet tout en se déclarant favorable aux libertés, notamment d’expression ; le projet d’Ennahdha s’empresse de dire que c’est sous réserve d’atteinte à l'ordre public, aux bonnes moeurs et au sacré,  trois notions totalement vagues et qui permettront au pouvoir de gravement porter atteinte aux libertés et d’instaurer ainsi une véritable dictature religieuse.

Alors certes la question est technique, mais les Tunisiens doivent s’en emparer et exiger le retrait de ces limitations « vagues » qui annulent l’idée même de liberté. Cette préoccupation est parfaitement analysée dans un article du Professeur Jawher Ben Mbarek ; et de son côté "l'Association 19" met en évidence le fait que le projet concernant la presse est contraire aux normes internationales et constitue une menace sur cette liberté.

En second lieu les Tunisiens, fiers d’avoir été le seul pays arabo-musulman à assurer, en grande partie, l’égalité des hommes et des femmes, n’accepteront pas que l’on revienne de manière ou d’une autre sur cet acquis qui devra même progresser. Il faudra donc que la Constitution soit claire sur cette question car les paroles rassurantes des uns et des autres ne sont pas suffisantes.
Il faut que cela soit inscrit dans les principes intangibles de notre pays.

En troisième lieu et quelque soit le régime choisi (présidentiel, semi-présidentiel, parlementaire..), l’essentiel est que les mécanismes qui seront mis en place assurent deux choses :
- la possibilité de dégager une majorité claire et stable. Rien ne serait plus dommageable que l’émiettement des responsabilités source de division, de surenchère et, en définitive d’impuissance.
Il faudra donc un pouvoir fort et stable pour assurer le développement du pays.
- En contrepartie de cette stabilité, il faut que les mécanismes constitutionnels permettent de revenir régulièrement devant les électeurs de manière à assurer une alternance qui est la vraie et seule marque véritable de la démocratie.

Enfin, les libertés étant prévues et protégées, le gouvernement étant assuré de stabilité et de possibilité d’action, il faudra que la Constitution organise les mécanismes destinés à rendre ces prescriptions obligatoires.
Pour cela une Cour suprême devra être mise en place avec des membres dont l’indépendance totale sera assurée, qui sera chargée de contrôler la constitutionnalité des lois de façon que l’on ne se trouve pas dans la situation de pays qui proclame la liberté d’expression et dont les lois et la pratique gouvernementale aboutissent à nier cette liberté et à la bafouer.
La Cour suprême dans cette hypothèse sera en mesure d’annuler les lois qui contrediraient les principes de la Constitution.

Il n’y a pas non plus de réelle démocratie quelque soit le texte constitutionnel, si l’indépendance des Juges du fond n’est pas assurée.
La Constitution devra affirmer clairement l’indépendance des Juges du fond et organiser les moyens techniques de cette indépendance.

Si l’ensemble des principes évoqués brièvement et que chacun peut parfaitement comprendre, sont respectés, alors la Tunisie aura gagné. Et la démocratie et le progrès du pays seront au rendez-vous.

Voilà donc les principes auxquels les tunisiens doivent être attentifs mais il faut maintenant qu'ils réagissent et exigent de la Constituante qu'elle fasse son travail (le seul pour lequel elle a été élue) dans le délai.

Aucune excuse ne peut être avancée sérieusement pour ne pas respecter ce mandat du peuple.

Rachid Barnat

jeudi 26 juillet 2012

POURQUOI LA TROIKA BOUDE-T-ELLE LES FÊTES NATIONALES TUNISIENNES ?

Article paru dans : Kapitalis


Devant l'attitude scandaleuse de la troïka à chacune de nos fêtes nationales, qu’elle semble « ignorer », ou fêter « des bouts des lèvres », voir mépriser ; il est utile d'en expliquer les raisons.
Ce fut le cas du 20 mars, fête de l’indépendance ; du 9 avril, fête des martyres ; et tout récemment du 25 juillet, fête de la république.
MARZOUGUI et GHANNOUCHI suivent une autre idéologie que celle de BOURGUIBA, père de la Tunisie moderne. Ils sont logiques avec eux-mêmes de bouder nos fêtes nationales tunisiennes ! 
Sauf qu’ils trompent les tunisiens de cacher leur « jeu » quand ils avancent cachés derrière leur langue de bois qu’ils manient très bien l’un et l’autre, sous étiquette socialiste pour le premier et de démocrate pour le second; plutôt que d’énoncer clairement les choses et exposer aux tunisiens les idéologies qui les animent et dont ils sont nourris !

Pour rappel :
- Moncef MARZOUGUI est yousséfiste comme son père, tous les deux admirateurs de Salah Ben YOUSSEF; lui-même nassériste et grand admirateur du leader du panarabisme qu’était Gamal Abdel NASSER
- GHANNOUCHI est panislamiste, membre de l'organisation internationale des "Frères musulmans".

Ces deux doctrines sont nées au 19ème  siècle :
- Le panarabisme pour combattre les ottomans, dont l’empire commençait à s’affaiblir, et qui ne faisaient plus grand cas de la langue arabe ni des arabes eux-mêmes … leur préférant la langue turque et les turcs;
- Le panislamisme pour combattre le colonialisme qui a contribué au dépeçage de l’empire ottoman que vont se partager les puissances coloniales anglaise et française.
Ce seront « Les Frères Musulmans » qui organiseront politiquement ce mouvement, à l’origine intellectuel mais vague; sous la houlette de Hassan El BANNA grand père maternel de Tarak Ramadan porte drapeau de ce mouvement en Europe, et grand admirateur de Hitler dont il s'inspirera pour l'organisation "politique" des "Frères" en piochant des idées au nazisme.
A ces deux idéologies, BOURGUIBA préférera le nationalisme plus réaliste, pour sortir les peuples de leur torpeur endémique de plusieurs siècles, à cause d’un pouvoir califal inefficace et réactionnaire avec une grande emprise des "religieux" sur le calife empêchant tout progrès. Comme disait BOURGUIBA, si les peuples qu'on dit "arabo musulmans" ont pu être colonisés, c'est qu'ils étaient rendus colonisables par ceux-là même qui les gouvernaient : le calife et ses conseillers religieux !

Gamal Abdel NASSER haïssait BOURGUIBA qui se méfiait de lui, et cherchera à l’éliminer par tous les moyens, aussi bien politiques que physiques; parce qu’il refusait son panarabisme. Ce dont se chargera Salah Ben YOUSSEF, grand admirateur du Raïs.

BOURGUIBA ayant combattu ces deux idéologies qu’il jugeait utopistes et dangereuses à juste raison, GHANNOUCHI et MARZOUGUI veulent prendre leur revanche sur le père fondateur de la République tunisienne et nous « resservir » leurs vieilles lunes que sont le panarabisme et le panislamisme, deux doctrines qui se rejoignent; d'autant qu’elles se retrouvent dans le slogan dont ils se servent pour affirmer hypocritement, rétablir l’identité «arabo-musulmane» des tunisiens ! 
Ce qui est une supercherie et une grande imposture, puisque ni MARZOUGUI, ni GHANNOUCHI ne nous ont jamais entretenus ouvertement de leur idéologie depuis leur retour d’exil ni durant la campagne électorale pour les élections d’octobre 2011 !

Ce n’est que depuis leur arrivée au pouvoir, qu’ils n’auront de cesse de changer de cap et d’envoyer à la trappe les objectifs de la révolution, pour nous « vendre » leurs idéologies en tombant le masque sur l'idéologie qui les anime !

Ce qui explique que tous les symboles qui caractérisent la République et qui ont façonné la nation tunisienne depuis l’indépendance (dates mémorielles, hymne national … jusqu’au drapeau) ne sont pas du « goût » de ces messieurs, qui veulent les effacer; et effacer par la même occasion, la Nation Tunisienne ainsi que la République Tunisienne !

En d’autres termes GHANNOUCHI et MARZOUGUI ne sont ni nationalistes et encore moins des patriotes !
Est-ce que les tunisiens vont les suivre dans leurs lubies ?
Était-ce l'objectif de leur révolution ?

Rachid Barnat

PS : Si Bourguiba libéra la Tunisie de sa colonisation, Ghannouchi veut la libérer de sa libération ... pour la soumettre à un bédouin pétromonarque d'Arabie !


Un printemps 1956 : L'indépendance de la Tunisie Protectorat, colonisation - France 5 

PREMIER BILAN DU PRINTEMPS ARABE


A l'occasion de la fête de la république (25 juillet) , la question qu'on peut se poser, c'est si c'est la dernière; puisqu'il est dans le projet de Ghannouchi d'intégrer les tunisiens à la Oumma, concept plus large supranational où la nation tunisienne disparaîtra au profit d'un califat cher à tous les islamistes ... utopistes. 


TUNISIE :
- premier pays à faire sa révolution
- révolution faite par des jeunes sans chef ni parti
- les islamistes récupèrent la révolution 
- les islamistes arrivent au pouvoir grâce au soutien du Qatar
- président non islamiste mais fantoche; président effectif un islamiste 
- premier ministre islamiste
- gouvernement pléthorique, à majorité islamiste 
- 80 ministres : record que même la chine n'a jamais connu, 
- critère de recrutement des ministres et des hauts responsables 
parents, amis, anciens prisonniers sans aucune compétence, recrutés dans le parti islamiste dominant la troika ! 

EGYPTE
- deuxième pays à faire sa révolution
- révolution faite par des jeunes sans chef ni parti, mais avec la durée, les islamistes se mêleront à la révolution 
- les islamistes récupèrent la révolution 
- les islamistes arrivent au pouvoir grâce au soutien du Qatar pour les Frères Musulmans et de l'Arabie pour le parti Nour
- président islamiste
- premier ministre un technocrate, non islamiste
- gouvernement de technocrates 
- critère de recrutement des ministres et des hauts responsables 
l'élite compétente sans appartenance aux partis

LIBYE
- troisième pays à faire sa révolution
- révolution faite par des jeunes sans chef ni parti, mais avec la durée, les islamistes se mêleront à la révolution 
- les islamistes tentent de récupérer la révolution avec l'appui du Qatar
- le front des progressistes fait barrage aux islamistes
- chef de gouvernement, un laïc progressiste
- gouvernement de technocrates
- critère de recrutement des ministres et des hauts responsables 
l'élite compétente

BAHREÏN
- Leur révolution a très vite été étouffée sous les chars saoudiens

YÉMEN 
- Les saoudiens tentent d'avorter leur révolution
- faite par des jeunes sans chef ni parti, mais avec la durée, les islamiste se mêleront à la révolution 
- Les saoudiens empêchent tout changement du système et des hommes

SYRIE
- faite par des jeunes sans chef ni parti, mais avec la durée, les islamistes se mêleront à la révolution 
- Russe + Chine s'opposent l'ingérence du Qatar + Arabie au service des USA
- révolution devenue une guerre civile
- pays à feu et à sang

Les tunisiens qui étaient les leaders en de nombreux domaines, vont-ils se laisser confisquer leur révolution par des monarques craignant pour leur trône la contagion révolutionnaire chez eux ?
Vont-ils se laisser régresser et adopter le système politique que veulent leur imposer ces monarques, qui est le wahhabisme ? 

Aujourd'hui c'est la fête de la République. Serait-ce la dernière ?


Car Ghannouchi ne partage avec les tunisiens ni :
- la notion de Nation, ni
- la notion de République.
Deux concepts chers à Bourguiba, grâce auxquels il a pu construire la Tunisie nouvelle et l’ancrer dans le modernité. 

Rachid Banat


lundi 23 juillet 2012

LE WAHHABISME, SYSTÈME POLITIQUE MACHIAVÉLIQUE

Ou l'alliance du sabre et du goupillon !

Article publié dans : Kapitalis


Depuis la nuit des temps, l'homme a dominé l'homme par le biais de ses croyances. Ceux qui ont compris le pouvoir de la religion, l'ont instrumentalisée pour mieux soumettre les hommes. Les pharaons l'ont fait, les rois catholiques l'ont fait, les califes l'ont fait.

Mais celui qui aura le mieux organisé ce système politico-religieux, c'est l’imam Mohamed Ibn Abdelwahhab, fondateur du "wahhabisme" qui prône une soumission totale de l'homme aux représentants d'Allah sur terre que sont :
- le chef spirituel ou l'imam, interprète autoproclamé d'Allah, et 
- le chef temporel (roi, sultan, émir, calife ...), défenseur autoproclamé de la religion, d'Allah et de son messager Mohamed !
Le contrôle du croyant et de sa soumission à Allah et à son chef, s'appuie sur des concepts simples voir simplistes, adaptés à des bédouins du désert d’Arabie : l’unicité de Dieu ! Unicité qu’il faut rappeler par des pratiques quotidiennes obsessionnelles pour occuper l'esprit de l'homme, allant jusqu’à l'embrigadement : par l'impériosité de prier à heure fixe; par la codification de ses gestes et de sa parole; l’obligeant à respecter et à distinguer en permanence le "halal" (licite) du "haram" (l’illicite); à respecter ce qui est conforme à la tradition "yajouz" et rejeter ce qui ne l'est pas "la yajouz", considéré comme "bidaa" (innovation admises dans les autres obédiences); à suivre les consignes religieuses à la lettre jusqu’à l’obsession Mais toujours sous la menace du châtiment des hommes, sinon celui d'Allah. Lui ôtant toute adhésion spontanée et consentie, puisqu'elle sera sous la terreur. Faisant de lui souvent un "pratiquant" hypocrite

L'art, la littérature, la philosophie, la musique, la danse, le cinéma, les livres autres que le coran et ceux de la chariaa, l'éducation autre que religieuse, le vêtement … tout ce qui peut distraire d'Allah ou lui déplaire, est décrété "haramet doit être banni par les wahhabites dont les chefs se sont autoproclamés porte-parole de Dieu et gardiens de la religion en s'imposant par la violence aux hommes prenant exemple sur le calife Omar, le premier à avoir pris le pouvoir par le sabre, devenu depuis, le chef de file des salafistes/islamistes.

Ce qui rappelle d'autres endoctrinements et embrigadements, comme ceux du communisme, du nazisme et du fascisme dont le but était de maintenir un contrôle permanent sur les hommes par le contrôle de leurs faits et gestes ... sauf que le wahhabisme joue du sacré et rejette toute autre obédience ou religion, les wahhabites se revendiquant détenteurs de l'unique Vérité pour imposer leur lecture littéraliste du Coran au monde entier !


Et pour faciliter la tâche au "croyant", il y a toujours un imam autoproclamé "directeur de conscience" pour lui inculquer le licite et l'illicite; sinon des opuscules gratuits pour lui apprendre à déceler les "bidaa", pratiques inventées par ceux qui ne respectent pas les "salaf" (les prédécesseurs, que sont le prophète et ses compagnons premiers califes de l'islam) selon les wahhabites ... au point de le détourner de tout le reste … comme par exemple, des faits et gestes du chef, en l'occurrence du roi Ibn Saoud ! 

Avec la promesse d'un paradis luxuriant dans l’au-delà pour les bons pratiquants, où coulent des rivières de vin, de lait et de miel; et où les attendent des houris éternellement vierges ... les chefs se réservant le paradis terrestre ! Pas bêtes les chefs.

Et quel meilleur moyen pour soumettre les hommes que de contrôler leur sexualité !

D'où le statut très particulier de la femme dans le wahhabisme : source du mal absolu, diable tentateur, réduite à la femme-objet, qu'il faut soustraire au regard concupiscent des hommes sous des burqas, ce linceul des mort-vivantes qui rappelle le sort réservé au nouveau-né de sexe féminin qu'on enterrait vivante en Arabie d'avant l'islam; et qui ne fait qu'augmenter leur frustration.
D'où la multiplication des interdits à coup de "haram", concernant la femme que ne cessent de décréter les imams de "service", par des "fatouas" de plus en plus grotesques, révélatrices de leur propre obsession sexuelle, de leurs frustrations et de leurs complexes. 

Ou de "cultiver" la mort comme le faisaient les égyptiens du temps des Pharaons, pour ne vivre que pour l'au-delà ! Codifiant les rites funéraires et utilisant la mort comme un châtiment suprême qui commence par le tourment du tombeau "adhab el koubour" pour les mécréants ou comme une suprême félicité pour les "chahid" (martyrs - ceux qui meurent lors du jihad, la guerre sainte), assurés d'un accès automatique au paradis et aux 72 houris, promises par leurs mentors ! 

En somme, nihilistes que sont les wahhabites, la mort est bonne pour tout : 
- pour les mécréants, entendez ceux qui refusent de se convertir au wahhabisme qu'il faut expédier en enfer; et 
- bonne aussi pour le bon musulman, entendez celui qui respecte les prescriptions de cette doctrine et qui aspire à rejoindre le paradis où il jouira de tout ce que le wahhabisme lui interdit sur terre; 
- mais aussi recommandée pour les "jihadistes" qui aspirent au titre de chahid (martyr), sous condition de tuer les mécréants et entraîner dans leur mort le maximum d'entre eux pour obtenir le fameux sésame du paradis et accéder à ses plaisirs infinis ! 
D'où le "jihadiste-kamikaze" que glorifient les islamistes de tous poils, convaincu qu'il va gagner le paradis.

La mise en scène de la barbarie et de la mort, font partie de la stratégie expansionniste du wahhabisme par la terreur : c'est même le b.a.-ba du wahhabisme qui a permis aux Ibn Saoud de prendre le pouvoir et de le conserver en dominant toutes les tribus de la péninsule arabique par le sabre ! Les Ibn Saoud décapitaient publiquement leurs opposants pour terroriser les hommes et les soumettre. Ils continuent de le faire ! Leurs exécutants d'alors, s'appelaient les "hachachines"; parcequ'ils accomplissaient leurs actes barbares sous effet du hachich (canabis) !

De nos jours, le Captagan (Amphétamine) remplace le hachich, toujours fourni par les pétromonarques à ce qu'ils nomment "jihadistes", remplaçant  les "hachachines" d'antan; et qui ne sont que des mercenaires sans foi ni loi, tout comme les premiers.

l'Islam n'étant qu'un emballage pour couvrir leurs rapines et leur avidité pour s'accaparer les biens d'autrui par la "razzia", pratique ancestrale chez les bédouins de la péninsule arabique, reprise par Daech à plus grande échelle !

Au point que pour beaucoup, la pratique religieuse relève de l'hypocrisie; puisque le cœur n'y est plus et l'esprit est ailleurs. Et pour cause : le wahhabisme les oblige à la soumission, il veut l'ostentation et n'a que faire de la foi réelle des gens en cette obédience politico-religieuse !

Le wahhabisme exclue tout intercesseur entre Allah et le pratiquant; faisant d'Allah un dieu terrifiant, et non un dieu d'amour, lui ôtant toute miséricorde; déshumanisant totalement l'islam !
C'est pourquoi il s'attaque au maraboutisme et détruit les mausolées des saints qui ne sont souvent que des intellectuels soufis. Comme il s'attaque aux autres religions et détruit leur églises, leurs temples et leurs statues.
Mais en totale contradiction, il impose comme intermédiaire ou plutôt "directeur de conscience", l'imam wahhabite souvent inculte (et pour cause : ses uniques lectures se limitent au Coran et à la chariaa !) qui impose le " mode d'emploi " au pratiquant pour " exprimer correctement " sa foi, c'est à dire le conformer aux codes politico-religieux wahhabis pour mieux le surveiller et le contrôler en s'appuyant sur l' "obscurantisme sacré", comme dirait Abdelmajid Charfi !

C'est pire que le communisme, puisque tout wahhabite peut s'autoproclamer représentant d'Allah sur terre ! Sacrilège en soi  mais pas pour lui, trop sûr de sa Vérité !

Un deal conclu entre l’imam Mohamed Abdelwahhab et le chef de la tribu guerrière des Ibn Saoud qui épousera une femme de la tribu de l'imam confirmant le pacte entre les deux tribus, assure la bonne marche de ce système politique machiavélique : au premier, le poste de chef spirituel; et au second, celui de chef temporel !
L’imam ayant décrété (par "fatoua"), que toute contestation du roi est assimilable à de la "fitna" (dissension, zizanie...) ; et donc punissable de la peine de mort, faisant du roi un chef au-dessus des lois !
Mais très vite les Ibn Saoud vont cumuler les deux fonctions de chef temporel et de chef spirituel; puisque c'est le roi qui nomme l'iman qui officie au nom des Ibn Saoud !

De nos jours, un imam a la grande cote auprès des pétromonarques wahhabis d'Arabie et du Golf arabique, c'est l'imam Rabi' Ibn Hâdi 'Oumayr al-Madkhali (ربيع بن هادي عمير المدخلي), qui interdit clairement toute critique du chef temporel donc du monarque ! Si le roi a fauté, dit-il, il demande à la communauté de prier pour ses fautes et de demander dans leurs prières qu'Allah fasse qu'il ne faute plus. 

L'imam Abdelwahhab accordant ainsi un pouvoir absolu au chef de la tribu Ibn Saoud, exige de celui-ci de diffuser le wahhabisme dans le monde entier.

Ce que font les Ibn Saoud par tous les moyens : argent, armes, guerres (Ben Laden, Al Qaïda …), médias (TV, radio ...), formation et envois d’imams à l’étranger, ouverture et financement d’écoles coraniques, de mosquées, de centres « culturels et cultuels », d’universités aussi bien dans les pays "arabes" comme en Occident; en soutenant partout les salafistes propagateurs du wahhabisme !

Leur frère ennemi, l’émir du Qatar, cherche à leur ravir ce "privilège" en leur faisant de la "concurrence" pour s'assurer l'hégémonie sur le monde "musulman sunnite", tant convoité par les Ibn Saoud; en soutenant partout les Frères musulmans !

Le principe du wahhabisme est de Cultiver l'ignorance et l'obscurantisme pour mieux soumettre et dominer les masses populaires; pour le grand bien du roi comme pour celui de l'Occident qui préfère faire des affaires avec des dictateurs toujours plus accommodants, les deux étant adeptes du capitalisme sauvage !

Il suffit d’instrumentaliser le sacré et de manipuler la religion pour mieux asservir les hommes. Ce que Mohamed Abdelwahhab et le chef Ibn Saoud ont parfaitement bien compris !

Et que mieux que d'uniformiser les masses à une seule croyance : le wahhabisme pour tous !

Pour cela, il faut formater les croyances existantes et jeter l'anathème sur les obédiences qui l'ont précédées en les qualifiant d'hérétiques; en procédant à l'effacement de tout ce qui les représente : marabouts, zaouïas, tombeaux de saints, mosquées, cimetières ... pour faire place nette à la nouvelle doctrine d'Abdelwahhab; qu'imposeront, au besoin par le sabre (ou la kalachnikov), les pétro monarques qui la véhiculent ! 

Exit donc, toutes les obédiences qui ont façonné l'identité et la culture tunisienne et qui ont toujours coexisté dans l'harmonie et le respect mutuel : leur malékisme ancestral, leur chafiisme, leur soufisme ... Il faut repartir de la page "blanche" !!
Il faut tout effacer, tout formater : place à une nouvelle identité "saoudo-wahhabite" sous prétexte  de faire recouvrer aux tunisiens leur identité "arabo-musulmane", qu'ils auraient perdue !

Ce qu'avait bien compris Hassan El Banna en créant l'organisation des "Frères musulmans", sur les cendres de celle des "Frères wahhabites", combattue et dissoute par les Ibn Saoud ... (et pour cause !), en reprenant leur doctrine wahhabite, jugée meilleur système politico-religieux pour prendre le pouvoir par la domination des hommes ! Et en grand admirateur de Hitler, il s'inspirera du nazisme pour organiser son parti.
Ce que Sayid Qutb "le penseur révolutionnaire" des Frères musulmans, va codifier pour en faire un outil "politique" pour son parti, pour accéder au pouvoir et le conserver. 

Depuis, tous les partis politiques islamistes se revendiquent de ce néo-salafisme, qu'est le wahhabisme, puisque même le chiite Khomeiny s'en est inspiré !

Il est donc maintenant très clair que ce sont bien les Ibn Saoud et l'émir du Qatar qui vont profiter des "révolutions" dans les pays "arabes" pour les avorter et mettre la main sur leur peuple ! 

Les Tunisiens patriotes qui aiment leur pays, qui veulent préserver son indépendance acquise de haute lutte par nos aïeuls, doivent lutter de toutes leurs forces contre ces nouveaux colonisateurs qui veulent abêtir et abrutir les masses pour instaurer une dictature religieuse avec l'aide active de leur protégé Rached Ghannouchi, dont le vrai nom est Farid el Kherriji * ; nom traduisant le schisme auquel sa famille adhère, qui est circonscrit dans certaines régions du sud de la Tunisie et très proche du wahhabisme auquel il a fini par adhérer.

Rachid Barnat

* En arabe : خوارج Khawarij, littéralement "ceux qui sont sortis" - singulier : Khariji 

L'ART DE CULTIVER L'IGNORANCE
Bigoterie & foot : les 2 mamelles d'abrutissement des peuples !
Au point que pour beaucoup la pratique religieuse relève de l’hypocrisie ;
puisque le cœur n'y est pas et l'esprit est ailleurs ... et pour cause : le
wahhabisme les oblige, il cherche l'ostentation et n'a que faire de la foi des
gens en cette obédience plutôt politique que religieuse 

PS : IL Y A BANNIÈRE ET BANNIÈRES !

1° / VOICI LA VÉRITABLE BANNIÈRE DU PROPHÈTE !

Malheureusement peu de gens le savent !




Les nouvellement convertis à l'islam, que diffusent les pétromonarques, dont les "jihadistes" de tous poils, l’ignorent totalement ! Puisqu'ils confondent la bannière du prophète avec celle noir et blanc où on lit en blanc sur fond noir : "Mohammad Rassul Allah ... ", bannière du bataillon commandé par Ali Ibn Abi Taleb puis par Khaled Ibn Al Walid ! 
Appelée aussi "Rayat Al Iqab", c'est à dire bannière de l'expédition punitive !! 
Ce qui démontre bien que le fanatisme des nouveaux convertis à l'islam wahhabi, se nourri de leur ignorance et de leur manque de culture !

2° / Et celle des Ibn Saoud :

Ils ont établi leur bannière sur fond vert couleur réservée au prophète, et inscrit dessus le slogan de ralliement au wahhabisme "Il n'y a de dieu que Dieu;  Mohammed est le messager de Dieu", comme souligné par l'épée de la tribu guerrière des Ibn Saoud ... épée punitive plutôt qu'épée de la justice; mais épée de conquête comme le stipule le deal passé entre les Ibn Saoud et Mohamed Abdelwahhab le fondateur du wahhabisme :
- Le pour voir terrestre pour les Ibn Saoud;
- Le pouvoir spirituel pour les Abdelwahhab dont l'ancêtre des Ibn Saoud avait épousé la fille comme pour mieux sceller leu deal !
Les deux pouvoirs ayant fini tous deux l'escarcelle du roi ! Pas bête le roi !!