samedi 26 septembre 2015

La Zitouna me manque


Des salafistes se sont emparés des mosquées pour endoctriner les tunisiens au wahhabisme, à vous dégoûter de la religion.
C'est la mésaventure d'un paisible croyant, comme généralement le sont les tunisiens, qui découvre ahuri que sa mosquée Ezzitouna s'est transformée du paisible lieu de culte où les hommes venaient chercher leur nourriture spirituelle, en une tribune politique où des abrutis diffusent leur haine et leur obscurantisme. 
Ce qu'il croyait un comportement isolé, il découvre qu'il touche de nombreuses mosquées et réalise l'ampleur de la main mise par les salafiste sur les mosquées tunisiennes. 
Il déplore que les tunisiens suivent ce nouveau phénomène ignorant que la politique des salafistes est de substituer à leur ancestral malékisme, le wahhabisme ce nouveau cancer du siècle; et que beaucoup de mosquées sont tombées entre les mains des salafistes pour imposer et diffuser leur politique obscurantiste transformant la religion en spectacle .... pour des tunisiens habitués à pratiquer leur religion dans la quiétude, refusant toute ostentation de leur foi; et ce, conformément au malékisme et au soufisme qui ont forgé leur tunisianité durant des siècles !
R.B

Adel Besrour  

Le 26 octobre 2012, dans la matinée du jour de la fête du sacrifice (l’Aïd El Kébir), au 10ème mois de l’an II de l’ère post - ''révolution''.

Je me suis réveillé le matin tôt pour aller faire la prière de l’Aïd. J’ai décidé de faire la prière plus par tradition qu’autre chose car le cœur n’y était pas. C’est aussi parce qu’un cousin proche, qui connait bien mes inquiétudes, m’a fortement conseillé de conserver autant que possible mes habitudes et mon rythme de vie ; histoire de me protéger et de protéger les miens de l'islamisme rampant.

J’ai essayé sans succès, sans pour autant insister, de réveiller mon jeune fils pour qu’il m’accompagne.  Je n’ai pas réussi et c’est tant mieux !  Je n’aurais pas aimé qu’il voit mon désespoir en cette journée de fête, supposée être une journée de joie, de fraternité et de glorification de Dieu.
Je prends ma voiture et je décide de ne pas aller à Tunis pour la prière à la Grande Mosquée Zitouna où j’ai toujours fait mes prières de l’Aïd. Je craignais d’y retrouver le malade mental Houcine Laabidi, l'imam autoproclamé de la mosquée. Je ne voulais surtout pas faire la prière sous son office.

Lors de ma dernière prière du vendredi à la Zitouna, il y a quelques mois de cela, après qu'Ennahdha ait gagné une bonne partie des sièges au Conseil constitutionnel pour prendre les commandes et gouverner le pays, Houcine Laabidi en était toujours l’imam bien qu’officiellement il fut destitué par le Ministère des Affaires Religieuses.

Cet énergumène s’est proclamé Imam de la Grande Mosquée Zitouna, en écartant par la force de ce poste le Cheikh Chérif, un homme honorable de part son caractère et son savoir, en faisant appel à une bande de voyous parmi ses partisans.

J’appréciais beaucoup Cheikh Chérif. Un homme très doux à la voix si douce lors de ses prêches. Il est pour moi l’incarnation du savoir et du bon musulman en matière de religion musulmane.

Houcine Laabidi, lors de cette première et dernière prière du vendredi pour moi à la Zitouna sous son office, était haineux dans son prêche. Il hurlait tout le temps. Et le comble est qu’il assimilait la conquête du pouvoir par Ennahdha aux élections, à la reconquête de la Mecque par le prophète et par ses sympathisants de Médine. Choquante comparaison !

Je reste assis, scandalisé sans pouvoir rien faire. Moi, qui n’avais pas voté pour Ennahdha, que suis-je venu faire alors à la Zitouna lors de la prière du vendredi ? Étais-je un mécréant ? Étais-je un ''kafir'' qu'Ennahdha et son prophète Ghannouchi, rentré de son exil doré britannique, se sont donnés pour mission divine d’islamiser ?
Je reste incapable de bouger, me posant et reposant la question si je dois quitter ou patienter pour finir la prière. Je suis très mal à l’aise !

Houcine Laabidi continue à hurler. Dans la seconde partie de son prêche, il dénonce les inconnus qui arrachent les tracts de ses partisans collés sur les colonnes de marbres de la Zitouna.
Soudain, il montre du doigt un serviteur ''وقَّاد'' de la mosquée, un homme noir et grand de taille, en criant : "Attrapez-le, c’est lui le nègre ''وصيف'' qui arrache mes tracts" !
C’est la cacophonie dans la mosquée pleine à craquer de fidèles. Plusieurs en ont profité pour quitter les lieux. Je fais de même. Je quitte, dégoûté de mon hésitation. J’aurais dû partir dès le début. 
Et depuis, je n’ai plus fait mes prières du vendredi à la Zitouna; et de plus en plus rarement ailleurs, au grand dam de ma chère mère.

Revenons à ce jour de l’Aïd El Kébir. J’ai décidé de ne pas aller à la Zitouna bien que cela m'en coûte moi qui ai toujours fait mes prières des fêtes religieuses à la Zitouna. C’est là où m’amenait feu mon père, depuis ma tendre enfance, pour les prières des deux grandes fêtes religieuses (Aïd el fitr et Aïd el Idh'a) et pour le Mouled (anniversaire de la naissance du prophète Mohammad).  Et c’est là, lors de ces fêtes, que se retrouvaient la grande famille et beaucoup de Jerbiens de Tunis. Tout ce monde, s’attardait dans la grande cour après la prière pour se saluer et se souhaiter les meilleurs vœux. C’était une véritable ''cousinade'' pour ma grande famille. J’avais droit, malgré moi, trois fois l’an, à la longue litanie de la généalogie familiale, de la part de mon père.

C’est aussi à la Zitouna que durant des années je m’isolais pour prendre du recul par rapport à mes problèmes d'adolescent qui je vivais mal.

C’est là où, lassé des lectures du coran en vue de son apprentissage par cœur, je lisais quelques chapitres des romans de Pagnol, Giono, Fournier et autres auteurs classiques Français. J’ai beaucoup aimé la trilogie de Pagnol. Le Grand Meaulnes de Fournier m’a marqué pour la vie; l’amitié et la complicité de François, le narrateur, avec le Grand Meaulnes pour retrouver une bien aimée à peine entrevue et depuis perdue; m’enchantait, me faisait rêver à un monde meilleur. Quant à Giono, bien que je ne comprenais pas beaucoup ses livres, son écriture m’enchantait ! A travers l’étendue de la grande salle de prière et sa forêt de colonnes romaines en marbre, je m'évadais dans la nature et dans la campagne provençale de Giono; et je revivais le regain de vie du village abandonné dans son livre Regain. Récit envoûtant.

C’est là, à la Zitouna, que je m’adossais à une colonne, dans un coin tranquille, pour faire mes exercices de mathématique et de physique en préparation des examens fatidiques du baccalauréat.  Baccalauréat que j’ai médiocrement réussi, soit dit en passant.
Jeune adulte, j’ai toujours gardé l’habitude d’y aller pour m’isoler ... pour me retrouver avec moi-même.

Père de famille, j’ai toujours amené mon épouse et mes enfants à la Zitouna pour les prières des deux Aïds et pour psalmodier en chœur la ''Hamzia'' ( الهمزية في مدح خير البرية ) à l’occasion du Mouled.  
A la sortie, je m’attardais avec eux dans la cours pour prendre des photos de mes fillettes offrant des graines aux pigeons; et tenter de leur présenter des arrières cousins de moins en moins nombreux à venir; et leur faire, à mon tour, le rappel de la longue généalogie familiale qui les ennuie autant qu’elle m’ennuyait.

La Zitouna me manque. Elle me manque terriblement. Et pourtant je refuse d'y aller. J’en veux beaucoup au maudit Laabidi, l’usurpateur.

Faute de mieux, j'ai choisi d’aller à la Mosquée de Sidi Ammar au centre historique de l’Ariana. J’aime le quartier. En arrivant à la Place Sidi Ammar, je vois une foule houleuse de fidèles quitter la mosquée. Certains étaient enragés. L’un d’eux criait : " Que dieu punisse les malfaiteurs ! '' الله يهلك أصحاب الشر ''. J'en demande la raison à un passant. Il me dit que tout le monde quitte la mosquée pour aller à pied faire la prière au stade de l’Ariana.
Je ne demande pas le pourquoi. Je reste stupéfait dans ma voiture. J’ai toujours haï le football et je n’aime point les stades.  Moi prier dans un stadium ! Pourquoi ? Pour être le spectacle de qui ?  Pour me battre avec qui ? Et contre qui ?

Un groupe de trois ou quatre jeunes hommes se sont attardés prés de ma voiture. Ils discutaient à voix haute. L’un d’eux justifiait à ses compagnons le changement de lieu de prière inattendu, en invoquant une tradition du Prophète de faire la prière en plein air.
Il m’était impossible de ne pas intervenir. Je m'adresse à l’illuminé :
- D’où tiens-tu ce savoir ?
- J’ai vu une photo sur Facebook, où des croyants faisaient la prière de l’Aïd en dehors de la muraille de Tunis, en plein air.
- La photo, date de quand ? Il s’agit de quel endroit précisément ?
Il parlait d’une photo en noir et blanc qui circulait sur Facebook quelque temps avant l’Aïd. 
- Je ne savais pas que ''Fesse-book'' est une source de savoir en matière de sciences islamiques et de pratiques religieuses.
Sans même comprendre la nuance et l'insulte dans ce que je viens de dire, il a l’air scandalisé. Il s’éloigne avec ses compagnons et je remonte dans ma voiture. 

Je voulais rentrer chez moi mais je m’obstinais à vouloir faire la prière, histoire de conserver mes habitudes, me protéger et de protéger les miens; comme me le conseillait mon cousin.

Dépité, je me dirige vers une autre mosquée proche de mon domicile, du coté de l’hôpital Mahmoud El Matri.
Je prends place dans la cour de la mosquée avec difficulté car il y avait trop de monde. Un jeune homme d'une vingtaine d'année, a bien voulu me faire de la place. Je le regarde, il est visiblement salafiste par la tenue qu'il porte, par son fort parfum de bas de gamme qui me donne la nausée et par sa barbichette en broussaille qui l’enlaidit et lui donne l’air d’un bouc.  Pourtant, il semble assez beau, ayant les traits fins. Dommage !

A peine quelques minutes après avoir commencé le rituel de la glorification de Dieu ''التكبير'', j’entends un brouhaha qui ne cesse de s’élever de l’intérieur, dans la salle de prière. La foule s’est mise à quitter la mosquée.

Je regarde le jeune bouc assis à coté de moi et lui demande :
- Mais qu’est ce qui se passe ?
- Les croyants quittent la mosquée pour faire la tournée du quartier en glorifiant Allah.
- Et la prière ?
- Elle aura lieu par la suite. Lorsque les croyants finiront leur tournée, ils retourneront à la mosquée.

Une drôle de sensation me prend. J’avais envie de gifler ce salafiste à la barbichette de bouc; mais en même temps, il me faisait pitié et me donnait l'envie de le prendre dans mes bras, tellement par ses traits fins, il me rappelait mon adolescence lorsque je me réfugiais dans les mosquées pour soigner ma crise d'adolescence et ma crise de foi. Quelle misère ! 

Je reste atterré à ma place pour un moment. La foule quittant l’intérieur et la cour de la mosquée, ne cesse de grandir; et moi qui reste assis, dérangeant et dérangé par la foule.
Je décide de quitter…. de fuir. Tant pis pour la prière, me suis-je dit !

Dans la ruelle étroite à la sortie de la mosquée, je me trouve pris dans la foule dont l'hystérie grandissait. Elle hurlait ''تكبير'' (gloire à dieu) d'une voix criarde, dans une totale cacophonie. Les salafistes meneurs de la manif, se sont transformés en agents de l’ordre, arrêtant l’avancée de la foule. Ils voulaient compacter la horde des manifestants pour frapper les esprits des passants.  Le comble est que je vois leur sinistre drapeau noir se lever. Drapeau qui par la suite s’est avéré celui de de l'EISI (Etat Islamique de Syrie et d'Irak) ''داعش'' (DAESH)

Je déteste me trouver dans ce genre de situation. Mais je suis fatalement maladroit, du genre à me retrouver dans les situations désagréables que je fuis habituellement.
Je bouscule les gens en essayant de fuir la foule pour quitter la ruelle et me réfugier dans ma voiture.

Une image me vient à l’esprit. Une image d’un vieux film français noir et blanc de mon enfance : Don Camillo, l’homme d’église menant une procession catholique face au terrible maire Peppone, le communiste. 
A l’époque l'enfant que j'étais, était pro Don Camilio, le croyant à qui le Bon Dieu parlait pour résister au maire communiste, mécréant, athée, laïc. Je ne saisissais pas les nuances entre ces mots qui sont, pour l’enfant que j'étais, des injures synonymes de ''kafir'' (mécréant). Je ne comprenais même pas feu mon père, Zeitounien de formation et pratiquant, qui pourtant riait de bon cœur lorsque Jésus se montrait plus proche de Peppone et calmait les ardeurs de Don Camilio en semant le doute dans ses convictions. Beaucoup plus tard j’ai compris que mon père, tout conservateur qu'il était, était fondamentalement laïc.


Aujourd’hui, et dans cette situation, oh combien j’aurais aimé avoir le courage et la force de m’opposer à cette bande de salafistes, foule folle et hallucinée ! Je m’imaginais dans le rôle et le camp du maire communiste, pour m’opposer, injurier et hurler mon mépris aux meneurs salafistes qui jouent très mal le rôle de Don Camilio et à la foule telle des moutons de Panurge, qui les suit.

Je manque de courage pour faire Peppone … je cherche à fuir la foule … je me sens très mal. Merci cousin, pour le conseil.

Je reprends ma voiture. Je me regarde dans le rétroviseur et je vois ma tête d'enterrement. Mes enfants et mon épouse doivent être levés à cette heure-ci et m’attendent pour les amener chez ma mère pour le rituel sacrifice de l'aid. Ils ne doivent pas me voir dans cet état, histoire de les protéger faute de pouvoir me protéger moi-même.  Je décide donc de ne pas rentrer à la maison de suite.

Je pars au centre de l’Ariana du coté de la station du métro. Je m’attable, triste et solitaire dans un Café presque vide.

Au fond de la grande salle il y avait trois hommes, les seuls clients du Café, qui débattaient de la technique de dépeçage du mouton : ''جبة و إلاَّ برنوس'' (couper la peau le long la ligne blanche du ventre ou la rouler entière le long du corps). Le genre de sujet que je ne supportais pas avant mais qui, paradoxalement, me réconforte aujourd’hui et me raccroche aux traditions rassurantes, faute de nourriture spirituelle en ce jour d'Aïd que j'aurai bien voulue écouter dans la mosquée de mon enfance : la Zitouna !

Le serveur vient avec le café commandé. Voyant ma tristesse sur mon visage, il me dit :
-  ''خلِّها على الله ، ربِّك فى الوجود'' (Reposes toi sur Dieu, il y pourvoira)
Il pensait fort probablement que j’étais triste parce que je n’avais pas les moyens de me payer le mouton à sacrifier en ce jour d'Aïd.
- Est-ce que vous fumez ?
Je ne réponds pas et règle en silence ma consommation.  
Il n’attend pas de réponse. Il a compris que je n'étais pas d'humeur à bavarder. Et pourtant, il dépose délicatement deux cigarettes et son briquet sur la table et me quitte, histoire de me réconforter. Le geste m’a beaucoup touché. Quelle délicatesse de la part d’un cafetier !  Ce fut comme du baume au cœur.

Me sentant obligé de m’excuser auprès de lui et ne voulant surtout pas le vexer une seconde fois en délaissant ses cigarettes, j'en prends une, bien qu’habituellement je ne fume pas, je l’allume et je repose bruyamment le briquet sur la table. Je voulais que le cafetier sache que la personne qui a refusé de lui parler, a bien voulu de ses cigarettes qu’il lui a offertes. C’était ma façon de m’excuser.

Je fume la cigarette, tout en effaçant, sans même les lire et presque inconsciemment, les nombreux SMS de vœux pour l’Aïd, sur mon téléphone portable.

Un grincement fort interrompt ma divagation. Je lève la tête, je regarde de l’autre coté de la rue : un salafiste tire la grande porte de la mosquée Errahma pour la fermer. Une autre Mosquée de l’Ariana, tombée elle aussi dans les mains des salafistes, et qui sans doute vient d'être vidée elle aussi de ses fidèles, pour les conduire au stadium !

J’allume la deuxième cigarette et je me suis mis à m’imaginer ligotant ce salafiste à un des piliers de la mosquée pour lui faire subir les pires supplices. Je m’imagine arracher les poils de sa barbe à l'aide de la vieille cardeuse de laine de ma grand-mère, cardeuse rouillée et abandonnée dans la cave depuis longtemps.

Je me sens désespéré, étranger dans mon pays. J’ai peur, peur de moi-même. 
Je me sens capable du pire. 
Merci la ''Révolution'' !

Les tunisiens sont-ils conscients de l'islamisme rampant que distillent dans leur société les islamistes (salafistes & Frères musulmans), en lieu et place de leurs revendications d'un certain 14 janvier 2011 : LIBERTÉ, DIGNITÉ, TRAVAIL ?
Résisteront-ils au wahhabisme envahisseur qui les dépossède de leur culture malékite et soufie qui ont fait la spécificité de l'identité tunisienne depuis des siècles; et qui les dépossède de leurs mosquées devenues avec celles qui poussent comme des champignons, lieux de propagande pour cette dangereuse doctrine que leurs ancêtres avaient déjà rejetée et de diffusion de "l'obscurantisme sacré" qu'elle véhicule ?? 


L’idée de quitter le pays me vint à l’esprit.

Texte repris par Rachid Barnat


3 commentaires:

  1. LE WAHHABISME : C'EST TOUT SIMPLEMENT UNE SECTE DANGEREUSE QUI INFILTRE TOUT, POLITIQUE INCLUSE !

    Kramer Tania :
    Le wahhabisme est un mouvement politico-religieux saoudien, fondé par Mohammed ben Abdelwahhab. Selon lui, l'islam doit être ramené à sa forme originelle qu'il définit selon le Coran et les hadiths du prophète, comme au 5ème siècle du khalifat.

    Pire, les wahhabites en sont venus à inventer un VIe pilier de la foi islamique. À savoir une obligation cachée qui serait celle de la conversion par la force des incroyants ou des mauvais croyants et apostats à savoir les chiites et les soufis, ainsi que la plus grande partie des musulmans sunnites dont les pratiques religieuses seraient entachées de mécréance.

    Pour ce faire, les wahhabites ont inventé de toute pièce un devoir de guerre sainte. Une interprétation dévoyée du jihad qui est avant tout - n’en déplaise aux malveillants de toutes obédiences - un effort de perfection individuel : au départ une guerre intérieure contre soi-même, guerre contre nos faiblesses, nos passions et contre la tentation du Mal, laquelle nous habite ou nous guette en permanence.

    Ce faisant les wahhabites, en imposant l’obligation du jihad, ont commis ce que les théologiens désignent sous le terme de "bid’a", une innovation blâmable. L’innovation étant fondamentalement interdite en islam, conformément au hadith [6] : « Le livre de Dieu délivre le discours le plus vrai. Le meilleur enseignement est celui de Mahammed. Les inventions sont les pires des choses. Toute invention est une innovation. Toute innovation est une aberration, et toute aberration conduit à l’enfer »

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  2. ISLAMISME : LES RÉSEAUX DE L’EXTRÊME

    https://www.youtube.com/watch?v=1ah1KZ2Phoc

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  3. AUX FRÈRES MUSULMANS QUI GÂCHENT LES FÊTES DES TUNISIENS, Badreddine Ben Henda, dit :

    MAUX PUTRIDES

    Ils fêtaient les aïds,
    Vitriol et acides.

    A présent ils nous guident,
    Et se disent moins rigides.

    Mais l'odeur des chacals,
    Quoi qu'ils fassent, est fétide !

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