samedi 3 février 2018

Tariq Ramadan : le vrai visage d'un manipulateur

Caroline FOUREST était la première à débusquer Tariq Ramadan et à révéler la dangerosité des Frères musulmans : des tartufes obsédés sexuels ! La femme n'est qu'un objet pour eux, qu'elle soit voilée ou non voilée. Tariq Ramadan défraie la chronique médiatico-judiciaire par sa prédation sexuelle.
Malheureusement il y en a d'autres :
- Youssef Qaradaoui, le chef spirituel de l'organisation internationale des Frères musulmans et prédicateur vedette de la secte, officiant sur Aljazeera TV de l'émir du Qatar; est lui aussi un obsédé sexuel. Sa 8 éme épouse, il l'a prise lors de son passage à Tunis où il était l'invité de Ghannouchi, quand la troïka qu'il dominait, était au pouvoir. Une de ses ex-épouses, dénonçait sa bestialité et sa violence envers elle.
- Farid Kherriji, devenu Rached Ghannouchi (pour des raison obscures, semble-t-il, pour échapper à la justice), est compromis dans un viol d’une mineure à l'époque où il était enseignant d'instruction civique et religieuse.
En creusant un peu parmi les membres de la secte, il ne serait pas étonnant de découvrir bien d'autres psychopathes aux pratiques sexuelles trahissant leurs frustrations et leurs complexes vis à vis des femmes !

R.B
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Lachroniqueuse et essayiste Caroline Fourest, a enquêté pendant de nombreuses années pour révéler la face cachée du prédicateur islamiste, celui qui a su montrer patte blanche à la télévision pour rassurer et séduire tout en déployant son discours intégriste dans ses sermons. Elle raconte.

Quand l'affaire éclate, je suis au Maroc pour une conférence. Avant d'embarquer, je passe par le Relais H d'Orly Sud. Tous ceux qui font l'aller-retour entre la France et le Maghreb y transitent. Si vous ne savez pas quoi lire dans l'avion, le libraire a une idée pour vous : Tariq Ramadan. Ses ouvrages et son visage s'étalent sur quatre rayons ! « Décidément, ça ne finira jamais », me dis-je en montant dans l'avion. A l'arrivée, je découvre la nouvelle.

Inspirée par la campagne « balance ton porc » et l'affaire Weinstein, Henda Ayari annonce qu'elle porte plainte pour viol. J'apprends son nom et mesure son courage. Elle risque gros. Plus que les comédiennes ayant dénoncé le producteur déchu. Les Frères musulmans, c'est autre chose que Hollywood. Déjà, la meute s'abat sur elle. Je devine ce qu'elle va traverser. Démasquer Ramadan m'a coûté treize ans de calomnies et quelques menaces. Comme la fois où mon adresse et mon code de porte ont été livrés en pâture sur des sites islamistes, avec ce message : « Il faut que la louve reste dans sa tanière. »

Depuis la publication de mon livre, Frère Tariq, je caracole en tête de nombreux classements d’«islamophobes» sur Internet. Pour de nombreux croyants, attaquer Ramadan, c’est s’en prendre à tous les musulmans. Certains voient en lui un messie, censé surgir tous les cent ans pour renouveler le message de l’islam. Que vaut la parole d’une femme face à un quasi-prophète ?
Henda Ayari est accusée de mentir, traitée de «pute sioniste». Et, bien sûr, les fans de Ramadan crient au complot. Ils sont dressés pour ça. Leur maître à penser soupçonne régulièrement le fameux lobby, «ses ennemis jurés», de vouloir salir l’islam, qu’il s’agisse d’une énième polémique le concernant ou d’un attentat. Des journalistes continuent de lui tendre leurs micros pour délivrer son poison, même en plein procès Merah.
Juste avant l’affaire, Ramadan vient de publier un nouveau livre, presque toujours le même. Un robinet d’eau tiède destiné à revenir en télévision pour mieux séduire de nouveaux adeptes, afin de parler au nom d’un islam persécuté, victime d’un malentendu douteux de la part de l’Occident. C’est sa vraie dawa (sa mission de prédication) : dédiaboliser l’islam politique. Cette année, il n’a pas dû trouver de nouvel «idiot utile» car il a recyclé Edgar Morin, avec qui il avait déjà eu ce dialogue lors d’un premier livre d’entretien ! Les revoilà tous les deux refaisant une tournée, à TV5 Monde et ailleurs, comme si de rien n’était. Pas la tournée des grands ducs, mais quand même. Et soudain, c’est la tuile.
LE DÉBUT DE LA FIN ?
En quelques jours, la plainte d’Henda Ayari a libéré la parole. Une dizaine d’autres femmes ont déjà parlé, sur Internet, à d’autres victimes ou à des journalistes. Une deuxième, puis une troisième plainte seraient en route. Cela va-t-il suffire ? La justice demande tant de preuves pour reconnaître une agression sexuelle. Surtout quand elle se joue dans une chambre à coucher. Ces femmes ont parfois consenti à venir, mais pas d’y vivre l’enfer qu’elles racontent. Et Ramadan, que va-t-il imaginer pour contre-attaquer ? Il est si doué pour tout retourner.
Depuis ses débuts en Suisse, Ramadan a survécu à presque toutes les polémiques. Sa tribune demandant de ne pas jouer une pièce de Voltaire sur Mahomet n’a pas choqué outre mesure. L’interdiction de séjour prononcée en 1995 par le ministère de l’Intérieur – qui lui reprochait ses liens avec les groupes islamistes algériens menaçant le pays – l’a transformé en martyr aux yeux de la Ligue des droits de l’homme, qui le soutient depuis. Sa sortie en faveur d’un «moratoire» sur la lapidation face à Sarkozy l’a écorné, mais pas «tué». Il continue d’être présenté comme «musulman moderne» en Grande-Bretagne, malgré des positions intégristes maintes fois prouvées. Aux Etats-Unis, on lui a refusé un visa de travail pour avoir financé une association proche du Hamas, avant de l’annuler sous l’administration Obama. A Rotterdam, une université et la mairie qui l’employait comme conseiller en intégration l’ont limogé après avoir découvert qu’il pigeait en même temps pour Press TV, la télévision du régime iranien ! Mais Ramadan rebondit toujours, parfois en jetant son dévolu sur un pays qui ne le connaît pas encore. Le Qatar, où il dirige un Centre de recherche sur la législation islamique et l’éthique, sera peut-être sa bouée de secours : l’endroit où il ira se réfugier en cas de condamnation. L’université d’Oxford, où il enseigne grâce à un département d’islamologie financé par le Qatar, hésite à réagir. La France reste son plus grand échec. Il m’en rend responsable. Bel hommage. Mais d’autres ont mené l’alerte : Jacqueline Costa-Lascoux, Antoine Sfeir, Leïla Babès, Gilles Kepel, Mohamed Sifaoui… J’en oublie. Beaucoup n’ont pas voulu nous entendre. Ils trouvaient même douteux de douter de lui.
LA FRANCE, TERRE D’ÉCHEC
Pendant des années, par bêtise ou par paresse, des journalistes se sont échinés à présenter Tariq Ramadan comme un «intellectuel musulman moderniste». Alors qu’il doit son statut universitaire à une thèse de complaisance faisant l’apologie des Frères musulmans. Et qu’il dépeint volontiers les musulmans laïques comme des collabos de la «colonisation culturelle» occidentale. De beaux esprits orientalistes, férus d’exotisme, préfèrent voir en lui «un pont» entre l’Occident et le «monde musulman». Comme si l’islam était un tout homogène, et non le théâtre d’une guerre sans merci entre fondamentalistes et modernistes. A cause d’eux, Tariq Ramadan a pu peser de tout son poids pour faire basculer le rapport de force en faveur des fondamentalistes, jusqu’en Europe.
Dans ses prêches, il invite bien ses troupes à s’emparer de leur citoyenneté, mais comme soldats de l’islam politique et non de la République. Pour mieux les encourager à s’engager partout (syndicat, partis, médias…) où ils pourront faire évoluer les choses vers «plus d’islam». Parfois, le noyautage est un peu grossier. Comme lorsque des ramadiens ont tenté d’imposer la présence de leur gourou sur huit tables rondes lors du Forum social de Londres en 2004. Un an plus tôt, sa tribune sur les «intellectuels juifs» et sa présence au Forum social de Saint-Denis venaient de faire polémique. A l’époque, Manuel Valls, Jean-Luc Mélenchon et Vincent Peillon signaient ensemble une tribune pour mettre en garde la gauche : «M. Ramadan ne peut être des nôtres». Cette gauche laïque a tenu bon, avant de se déchirer. Ramadan a perdu du terrain en France. Mais il reste le plus doué des intégristes pour trouver des alliés progressistes. A Mediapart. A Politis. Au Monde diplomatique. De vrais chiens de garde. Toujours prêts à aboyer par peur du racisme contre ceux qui soulignent le danger de l’intégrisme musulman. D’autres se sentent carrément des affinités anti-impérialistes avec les Frères musulmans – surnommés «les trotskistes de l’islam». L’alliance islamo-gauchiste n’a pas porté les fruits escomptés. Le NPA a explosé après avoir présenté une femme voilée aux élections régionales. Mais Ramadan a conquis un nouvel allié : Edwy Plenel, si ému d’avoir séduit un public jeune et musulman grâce à son nouvel ami. Depuis, son livre paternaliste Pour les musulmans a été traduit en arabe… par le Qatar.
NEUF MOIS DE DÉCRYPTAGE
C’est pour stopper ces alliances douteuses entre intégristes et progressistes, mais aussi pour soutenir les musulmans modernistes dont il confisquait la parole, que j’ai décidé d’écrire Frère Tariq en 2003. Pendant neuf mois, j’ai écouté en boucle ses sermons sous forme de cassettes, au point de devenir incollable sur sa rhétorique, jusqu’à pouvoir finir ses phrases. Au début, je ne croyais pas à un «double discours» construit. Simplement à une complexité dont il jouait. Peu à peu, j’ai découvert un homme réellement manipulateur, parfaitement fidèle à la stratégie de la taqya pratiquée par la confrérie des Frères musulmans : un discours pour l’extérieur, et un autre pour l’intérieur. En télévision, Ramadan sait qu’il doit montrer patte blanche, rassurer et séduire. Sur le terrain, il incite les jeunes à redécouvrir leur identité «islamique», à respecter une «conception islamique de la sexualité», et même à ne lire des livres ou à ne regarder que des films islamiquement corrects.
Son modèle absolu, celui qu’il conseille à la jeunesse musulmane d’Europe, n’est autre que son grand-père : Hassan al-Banna, fondateur de l’islam fasciste. Sa référence religieuse s’appelle Youssef al-Qaradawi : le théologien préféré des Frères musulmans. Sur les chaînes arabes et dans ses livres, le «savant» exige de punir sévèrement les homosexuels, afin d’éradiquer ce mal menant «l’humanité à sa perte». Pour lui, le «seul dialogue possible avec les juifs passe par le sabre et le fusil». Il a même édicté la fatwa autorisant le Hamas à mener des attentats suicides. C’est aussi l’homme qui a contribué à mettre le feu aux poudres lors de l’affaire des caricatures depuis Al Jazira ! Voilà le savant que Ramadan conseille à la jeunesse d’Europe. Et l’on s’étonne qu’elle se radicalise. Pour l’avoir patiemment révélé, il y a maintenant treize ans, je me suis fait traiter de tous les noms, de menteuse et d’«islamophobe», par une tripotée de sociologues et d’universitaires qui n’ont rien dit et rien vu.
Après avoir lu mon livre, certains confrères ont bien révisé leurs jugements sur «frère Tariq». Mais d’autres, plus flemmards ou fascinés, ont continué à l’inviter comme si de rien n’était. En plateau, Franz-Olivier Giesbert riait avec lui de ceux qui l’accusaient d’être «Dr Jekyll et Mister Hyde». En 2009, Laurent Ruquier lui a déroulé un tapis rouge à «On n’est pas couché». Ce soir-là, Eric Zemmour et Eric Naulleau se sont littéralement couchés devant le prédicateur, rigolards, voire complices, quand il s’en est pris à moi.
DÉBAT SOUS HAUTE TENSION
A la suite d’un billet où je dénonçais ce naufrage éthique et télévisuel, Frédéric Taddeï m’a proposé de débattre avec Tariq Ramadan à «Ce soir ou jamais». Depuis la sortie de mon livre, il s’était toujours dérobé. Se sachant en terrain ami, «frère Tariq» a accepté. Quelques jours avant notre face-à-face, j’ai découvert qu’en plus d’un double discours le prédicateur menait une double vie.
Le «duel tant attendu» était annoncé partout. Des femmes m’ont contactée pour me dire que Ramadan était bien pire que ce que j’écrivais. Depuis quelques mois, plusieurs d’entre elles se plaignaient d’un «pervers narcissique» sur des forums, une chaîne YouTube et un blog portant le nom d’un des livres de Ramadan : Mon intime conviction. Toutes ces pages ont été hackées ou ont disparu. Mais celles qui avaient témoigné anonymement ont pu se parler en messagerie privée, jusqu’à se rencontrer. C’est ainsi que j’ai pu réunir trois d’entre elles dans un café. Leurs récits se recoupaient et dépassaient tout ce que j’avais pu pressentir.
A les entendre, sa duplicité et sa misogynie n’étaient pas seulement politiques, mais aussi franchement cliniques. Les photos et les messages qu’elles m’ont montrés me prouvaient qu’elles disaient vrai quant à la nature intime de leur relation. Elles ne suffisaient pas à prouver les violences. Pour porter de telles accusations sur la place publique, il fallait au moins une plainte. L’une des filles y était prête. Je l’ai présentée à un juge, à qui elle a redit sa nuit d’horreur : des sévices tombant clairement sous le coup de la loi. Quelques jours après, elle m’appelait pour me demander de tout laisser tomber. Elle venait de recevoir une menace plus explicite que les autres. Elle craquait. Je ne pouvais pas et je ne voulais pas la forcer. Une épreuve terrible l’attendait. Si elle flanchait à ce stade, elle ne tiendrait jamais. Ramadan s’en sortirait, une fois de plus.
Ces femmes ont continué d’alerter à leur manière, sur les réseaux sociaux. Et moi, partout où il était possible de mettre en garde contre Tariq Ramadan et son double. Il a fallu huit ans pour que la vérité éclate. Pendant toutes ces années, j’ai souvent repensé à son regard défait à la fin de notre confrontation. Quand deux de ces femmes ont sauté du public pour venir me féliciter et me dire merci devant lui. Ce jour-là, il a su. Qu’un jour, tout se saurait.

2 commentaires:

  1. LE GOUROU DES "FRÈRES MUSULMANS", N'EST QU'UN OBSÉDÉ SEXUEL !

    Henda Ayari rompt la loi du silence et brave le tabou en dénonçant son agresseur sexuel qui n'est autre que le gourou de la secte des Frères musulmans !

    Il faut que d'autres victimes du gourou, aient le courage de balancer ce porc !
    Un pére la morale aussi hypocrite que vicieux !!

    Dommage que la journaliste le qualifie de " Représentant de l'Islam de France ", lui qui est suisse d'origine égyptienne.
    Ce qui prouve la confusion qu'il a crée dans l'esprit des français en prenant en otage les musulmans de France et l'islam de France qu'il a " wahhabisés " !

    D’ailleurs même Henda qui est tombé dans le panneau du wahhabisme, semble ignorer que l'islam de ses parents n'a rien à voir avec le wahhabisme; puisqu'ancestralement l'islam de la Tunisie est fait de malékisme et de soufisme !

    NB : Tariq Ramadan par son bagou a embobiné les journalistes et les hommes politiques. Comment s'étonner dés lors que des jeunes déboussolés ne tombent pas dans son piège ?

    https://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2012/11/les-derives-de-lislam-de-france.html

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/henda-ayari-face-a-apolline-de-malherbe-en-direct-997157.html

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  2. Mathieu GUIDER alias Moez Gouider, expert en islam "radical", n'est en réalité qu'un salaud au service de l'émir du Qatar et des Frères msulmans !

    Il a longtemps dupé les journalistes français qui l'invitaient après chaque acte terroriste expliquer ...
    J'e l'ai toujours trouvé ambigu dans ses explications qui tentent d'éloigner les soupçons des protégés de l'émir : les Frères musulmans; alors que dans beaucoup d'attentats figuraient des enfants de Ghannouchi !!

    http://horchani.blog.lemonde.fr/2019/05/22/scandale-a-paris-viii-mathieu-guidere-accuse-de-violences-sexistes-et-sexuelles/

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