mercredi 28 mars 2012

LE NOUVEAU n° 2 d’ENNAHDHA EST ARRIVE


Esgourdez rien qu’un instant….c’est éloquent !

Dans « Essaraha Raha » (Dire la vérité, libère la conscience !) de Hannibal TV, émission consacrée au nouveau n° 2 d’Ennahdha, Abdelhamid, Samir le journaliste l’a bien cuisiné pour nous dire la provenance du financement de ce parti ; mais chose étonnante, ce monsieur malgré la place qu’il tient dans ce parti, ne connaît pas les chiffres ou ne se les rappelle pas….une langue de bois dans laquelle il affirme avec culot que jamais le Qatar n’a versé un sous à son parti !
Il prétend que leur campagne électorale n’a coûté que 1 milliard et demi DT, ce qui étonne notre journaliste qui lui rappelle qu’Ettakatol, l’autre parti de la troïka, qui a joué la transparence et qui reconnaît ne pas disposer de beaucoup d’argent, a dépensé 1 milliard et demi.
Quelque chose ne colle pas, insiste notre journaliste Samir, quand on sait l’arrivée en force d’Ennahdha et les dépenses estimées à plus de 5 milliards que ce parti aurait dépensé !!! Ce n°2 est plutôt n°1 pour mentir.
A propos des exactions des salafistes, le n°2 préconise la pédagogie alors que Samir s’étonne que la loi ne soit jamais appliquée à leur encontre.
Pourtant cet homme qui semble parler pour ne rien dire et cacher tout sur son parti, deviendra prolixe pour nous raconter leurs déboires à lui et à sa femme, avec Ben Ali.
Samir s’étonne que les hommes d’Ennahdha coupé de la société tunisienne depuis tant d’années, que ce soit dans l’exil ou dans les prisons, puissent encore comprendre ses véritables aspirations ; puisque son invité a passé 17 ans en prison…. N’ayant connu ni téléphone portable et encore moins l’informatique, interdits en prison !!! Exploiterait-il lui aussi la victimisation pour apitoyer les tunisiens sur son sort et légitimer sa prise du pouvoir ?
C’est la tactique que n’ont cessé d’utiliser Ghannouchi et ses hommes depuis le retour de son exil londonien du chef d’Ennahdha. C’est du populisme pur jus.

Tous ces hommes ont fini par croire que d’avoir fait la prison, leur donne le droit de gouverner la Tunisie, pour soigner leur ego blessé.
Pour cela il y a des services psychiatriques qui pourraient les aider à guérir les séquelles de ce dont ils ont souffert.
Car aussi douloureuses qu’elles soient leurs souffrances, on ne remet pas le sort d’un peuple entre les mains de gens malades, dérangés psychologiquement comme dirait BCS et coupés de la société depuis de nombreuses années.
Que la révolution les ait sortis de la prison et leur ait permis de rentrer de leur exil, c’est une bonne chose, mais cela ne leur donne pas le droit de la chevaucher pour la dévoyer de ses objectifs pour lesquels des jeunes se sont sacrifiés : LIBERTE, DIGNITE et TRAVAIL, faut-il le leur rappeler !! 
D’autant que leur programme annoncé, est de défaire tout ce que Bourguiba, leur bête noire, a fait.

Les tunisiens doivent se réveiller ! A leur tour de dire aux islamistes qu’ils refusent leur doctrine néfaste et obscurantiste pour laquelle ils furent persécutés par Bourguiba et Ben Ali.
Qu’ils aillent la vendre dans d’autres pays comme le Pakistan, l’Afghanistan, le Soudan, la Somalie et bien d’autres réceptifs à leur instrumentalisation de l’islam pour installer leur califat.
Les tunisiens ne se laisseront pas gober par ces rétrogrades ni ne goberont leurs discours obscurantistes, ni de changeront leur tunisianité par une wahhabisation ou qatarisation de leur société par un émir qui a jeté son dévolue sur la Tunisie.

Les tunisiens sont bien plus intelligents que ne le croient les islamistes pour gober toutes leurs sornettes au nom d’un islam qui n’est pas le leur ni au nom d’une identité arabo-musulmane qatarie qui ne leur correspond pas : Ils ont leur identité propre et non pas attendu après eux.
Ils n’ont pas fait leur révolution parce qu’ils douteraient de leur foi ou de leur identité.
Stop à la manipulation, à la malhonnêteté intellectuelle et à l’instrumentalisation de la religion !

A la fin d l’émission Samir regrette de n’avoir pu poser plus de questions à son invité en lui reprochant sa tactique d’occuper le temps de paroles par des digressions qui n’ont d’autre but que d’épuiser le temps à ne rien dire et d’empêcher ainsi d’autres questions. Ce que confirme l’invité par son sourire final avec l’air de dire « je t’ai eu mon petit gars ! ».
Qu’il se rassure, les tunisiens l’ont jugé et ont compris tous les stratagèmes que ne cessent de développer un parti qui prétend pourtant réhabiliter l’honnêteté, l’intégrité morale et la transparence dans tous les domaines, politique compris !
Ennahdha ne les dupera plus.

Rachid Barnat

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