samedi 20 août 2016

Le burkini, la goutte qui fait déborder le vase ?

Depuis que la France est prise pour cible par les islamistes, les français commencent à réaliser le laxisme de leurs responsables politiques qui l'ont laissé s'installer dans leur société par calculs bassement électoralistes. Et depuis que des voix se sont levées pour désigner le coupable et dénoncer les responsables de cette catastrophe, on sent un début de changement dans leurs discours puisque certains désignent l'idéologie qui l'alimente qu'est le wahhabisme ! Enfin certains commencent à comprendre même la signification politique des voiles, burqa, burkini ... et autres chiffons à connotation islamiste !
Iront-ils jusqu'à incriminer les Frères musulmans derrière toutes les remises en questions du vivre ensemble français ? Rien n'est moins sûr ! Pour cela il leur faut du courage politique pour dénoncer leurs amis pétromonarques qui les soutiennent et financent la propagation du wahhabisme en France ... tout comme en Occident !

R.B 
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Itsi bitsi burkini*

La question du burkini qui s'est ouverte cet été en France est très caractéristique de la manière dont le sujet de l'islam intégriste est posée dans notre pays. Si la question est abordée sous l'angle de la liberté que doit avoir, à l'évidence, toute personne, homme ou femme, de pouvoir se baigner dans la tenue qui lui convient, le sujet n'en est évidemment pas un. Maillot entier, bikini, monokini pourquoi pas burkini que certains comparent à une combinaison de plongée?
En revanche, si la question est abordée sous l'angle de ce que représente le burkini et sur les raisons qui font qu'il apparaît maintenant sur nos plages, même très modestement, le sujet est de nature bien différente. C'est en effet la conquête de l'espace public par des tenues qui non seulement symbolisent la soumission des femmes et la dévolution de leur vue à leur seul époux, mais encore imposent une tenue, que certains appellent un uniforme militant, dans une société de culture totalement différente.
Il ne s'agit évidemment pas d'un acte religieux, et la meilleure preuve en est que, jusqu'à cette année 2016, aucune femme musulmane n'avait jamais revendiqué le port d'un tel vêtement qui s'apparente à la burka, comme la première partie de son nom l'indique, laquelle est une coutume saoudienne et non une obligation religieuse musulmane. Il n'est donc pas surprenant que nombre de nos concitoyens considèrent que ce burkini constitue un nouvel espace de conquête pour des intégristes qui, avec la burka pourtant interdite en France, mais portée le plus souvent sans aucune conséquence, ont déjà franchi une étape dans la voie de l'admission, sur le plan symbolique, de la soumission complète de la femme dans l'espace public. Et, l'incident de Sisco, pour lequel le procureur de la République a fait état d'un caïdat, visant à privatiser une plage publique en agressant tous les touristes éventuels, pousse évidemment dans cette direction.
Et en définitive, ces provocations qui n'ont pas grand-chose à voir avec une pratique religieuse sont d'une extrême dangerosité parce qu'elles alimentent effectivement un sentiment anti musulman, alors que l'immense majorité de nos concitoyens de religion musulmane est étrangère à ces pratiques. En réalité, ce qui est islamomophobe -si tant est que l'on puisse admettre ce terme, ce qui est éminemment discutable- c'est la provocation des intégristes qui tentent d'assimiler une religion et ses adeptes à une conquête politique d'une tout autre nature. Car, ce qui est radicalement incompatible avec les lois la République, c'est d'une part l'affirmation d'une inégalité par nature des femmes, conduisant à leur soumission voir à leur asservissement ; c'est d'autre part la volonté d'imposer une loi qui n'est pas que religieuse, à savoir la charia, comme une loi supérieure à celle de la République.
Quant à l'utilisation des principes de la République comme celui de la liberté pour combattre les défenses que la société cherche à mettre en place pour préserver précisément ces principes, elle n'est pas recevable. La cour européenne des droits de l'homme elle-même a jugé à plusieurs reprises que l'obligation première d'une démocratie était de défendre les principes démocratiques; dans un arrêt du 31 juillet 2001 rendu à propos du Partisi Rafah en Turquie, la cour a estimé que l'interdiction de ce parti pouvait être considérée comme répondant à "besoin social impérieux".
En effet, la volonté de ce parti d'établir "un système multi-juridique fondé sur la discrimination selon les croyances, d'instaurer la loi islamique (la Charia) qui se démarque nettement des valeurs de la Convention et de laisser planer un doute sur leur position quant au recours à la force afin d'accéder au pouvoir et, notamment, d'y rester" justifiait cette sanction. Cet arrêt a été confirmé par la grande chambre du 23 février 2003 dans lequel la cour rappelle que si "l'article 9 énumère diverses formes que peut prendre la manifestation d'une religion ou conviction, à savoir le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites, néanmoins, il ne protège pas n'importe quel acte motivé ou inspiré par une religion ou conviction (arrêt Kalaç c. Turquie du 1er juillet 1997, Recueil 1997-IV, p. 1209, §27)".
La cour rappelle également que, "lues conjointement, les déclarations en question qui contiennent des références explicites à l'instauration de la charia sont difficilement compatibles avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu'ils résultent de la Convention, comprise comme un tout. Il est difficile à la fois de se déclarer respectueux de la démocratie et des droits de l'homme et de soutenir un régime fondé sur la charia, qui se démarque nettement des valeurs de la Convention, notamment eu égard à ses règles de droit pénal et de procédure pénale, à la place qu'il réserve aux femmes dans l'ordre juridique et à son intervention dans tous les domaines de la vie privée et publique conformément aux normes religieuses. (...)".
Dans ces conditions, les arrêtés anti burkini pris par plusieurs maires avec un tribunal administratif qui en a déjà confirmé la validité, peuvent tout à fait s'inscrire dans la logique qui précède.
Donner à chaque Français et surtout à chaque Française la plénitude de ses droits s'inscrit dans un ensemble dans lequel la servitude volontaire comme l'asservissement consenti n'ont pas leur place. Il n'y a pas davantage de place pour un militantisme qui vise à agresser les autres de manière à susciter une réponse et instituer ainsi un engrenage de violence autant symbolique que physique.
L'islam est une religion qui mérite d'être respectée à l'instar de toutes les autres mais qui doit respecter les lois de la République comme toutes les autres. La société française comme la société européenne a ses règles de vie que l'on peut aimer ou pas, critiquer ou pas, mais qui sont celles de tous ceux qui y vivent. Et il est de l'intérêt de tous, sauf évidemment des islamistes qui ne propagent que la haine, que ces lois soient respectées et le soient strictement.
Qui plus est, le fondement invoquant la liberté de la part des islamistes relève d'un paradoxe fort. En effet, comment ne pas s'étonner de voir des gens invoquer leur liberté pour le port du burkini et militer en même temps contre la liberté des autres?


1 commentaire:

  1. LA FEMME MUSULMANE D’OCCIDENT EST LA PIRE ENNEMIE DE LA FEMME MUSULMANE D’ORIENT !

    Salem Ben Ammar :

    " Femme musulmane je ne sais pas si tu es à plaindre ou à blâmer, tu es à la fois complice de tes bourreaux en Occident et vit une vie de bagnarde en terre musulmane.

    " Là où on attend d’elle qu’elle brise les chaînes de son état d’esclave elle en fait un symbole de la liberté, une liberté d’un chien tenu en laisse par son maître.

    " Sa coreligionnaire d’Orient étouffe sous le poids des traditions sexistes, discriminatoires, inégalitaires, tyranniques et liberticides qui l’ont réduite au rang de rebut de la société, au lieu de prendre faits et cause pour elle, la femme musulmane d’Occident la nargue et la snobe en affichant cyniquement les symboles du traitement décadent, infamant et humiliant qui est son lot quotidien depuis 1436 ans.

    " Il lui est trop facile de jouer à la femme musulmane « émancipée » car elle sait au fond d’elle-même qu’elle est à l’abri du courroux de son tortionnaire si jamais elle dérape, mais sa coreligionnaire d’Orient n’a pas cette chance d’en faire autant et c’est la mort ou la rue qui la guettent.

    " Pendant que la femme musulmane d’Orient rêve de vivre ne serait-ce l’ombre de la liberté de la femme occidentale, la femme musulmane d’Occident en proie aux troubles identitaires graves est convaincue que la voie de liberté est d’affirmer son état d’aliénation totale et absolue à son mâle dominant.

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